Définition de RAILLEUR, EUSE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : râ-lleur, lleû-z', ll mouillées, et non râ-yeur

DÉFINITIONS

1
Porté à la raillerie.
Vous m'accusez à tort, je ne suis point railleuse
Philippe était naturellement railleur, et ne pouvait se contenir, même en traitant les affaires les plus sérieuses
Qui a le caractère de la raillerie.
[L'oiseau] ....qui pour chant n'eut en partage Que le talent railleur d'imiter d'autres voix
de LAMOTTE dans Fabl. I, 6
Il faudrait, avant que de prendre le ton railleur, être bien sûr qu'on a raison
Il est vrai qu'à travers la railleuse gaieté du baron, l'on voyait briller dans ses yeux une maligne joie
À considérer ces propos [des salons] selon nos idées, on aurait tort de les appeler satiriques ; car ils sont bien plus railleurs que mordants et tombent moins sur le vice que sur le ridicule
Nature : Substantivement. Celui, celle qui aime à railler. Une fine railleuse.
Sais-tu que les railleurs et les mauvais plaisants D'ordinaire avec moi passent fort mal leur temps ?
Jamais railleur n'a moins souffert la raillerie ; un trait plaisant qui l'aurait effleuré légèrement l'aurait blessé
Vous êtes grand railleur, milord ; mais je parie Que vous ne rirez pas de ma plaisanterie
de Casimir DELAVIGNE dans Enfants d'Édouard, II, 1
Sémantique : Familièrement. Vous êtes un railleur, se dit à un homme qu'on suppose ne pas parler sérieusement.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Railleur, irrisor
de SYLVIUS dans Gramm. p. 104

ÉTYMOLOGIE

1
Railler.
L'ancienne langue disait raillart : Grandgousier estoit bon raillard en son temps

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